Les formats des fichiers sont des produits de l’industrie. Chaque année, de nouveaux formats apparaissent et d’anciens disparaissent. Les existants peuvent être développés et, comme un logiciel, avoir plusieurs versions. Ils ne sont pas tous de qualité égale, peuvent intégrer ou pas les métadonnées, prendre plus ou moins d’espace, être simples ou complexes. Dans ce contexte, garantir la conservation pérenne est un véritable défi.
Les formats de sauvegarde des fichiers
Dans les années 90, la règle était claire : s’en tenir aux quelques formats « canonisés ». Deux décennies plus tard, la vision a changé. Ces formats se sont vite révélés insuffisants pour couvrir le champ des types d’informations à archiver et ne répondait plus forcément à la fonction ni à la stratégie de l’institution en charge de la conservation.
Alors s’est posé le dilemme entre opter pour trop de formats et courir le risque de rencontrer des difficultés d’usage sur le long terme et entre opter pour trop peu de formats et se retrouver confronté à de gros problèmes de qualité dès à présent.
Comment donc limiter le nombre de formats pour assurer l’usage sur le long terme et la qualité d’enregistrement ? 3 solutions sont possibles :
A suivre : Stratégie archivistique dans l’environnement numérique